L'Umih 83 a monté une formation au métier de commis de cuisine aboutissant à un certificat de qualification professionnelle - DR
TourMaG.com - Pourquoi l'Umih 83 lance-t-elle cette formation de commis de cuisine ?
Jean-Pierre Ghiribelli : En tant que président de l'Umih 83, j'entends les inquiétudes et les exaspérations des professionnels de la région Paca.
Plus de 49 000 postes à la saison dernière étaient à pourvoir, mais il reste très difficile de recruter les agents adéquats : depuis quelques années, nous sommes confrontés à l'incompétence et au manque d'adaptation des personnes qualifiées aux méthodes, aux matériels et aux normes de travail qui ne cessent d'évoluer.
En cause, les incalculables formations déconnectées des réalités professionnelles. En Paca, 90% des employeurs sont des TPE-PME.
Pour former efficacement du personnel, il faut le faire directement dans ces entreprises, ce qui est loin d'être le cas.
Aussi, nous avons décidé, entre professionnels, devant les organismes de formation, de prendre en charge la formation de nos futurs salariés, pour qu'ils soient précisément adaptés aux besoins du marché.
En partenariat avec l'agence de formation et de conseil en restauration et hôtellerie AFHOR, l'organisme paritaire collecteur agréé de l’hôtellerie, de la restauration et des activités de loisirs FAFIH et Pôle Emploi, nous avons monté une formation au métier de commis de cuisine aboutissant à un certificat de qualification professionnelle.
Jean-Pierre Ghiribelli : En tant que président de l'Umih 83, j'entends les inquiétudes et les exaspérations des professionnels de la région Paca.
Plus de 49 000 postes à la saison dernière étaient à pourvoir, mais il reste très difficile de recruter les agents adéquats : depuis quelques années, nous sommes confrontés à l'incompétence et au manque d'adaptation des personnes qualifiées aux méthodes, aux matériels et aux normes de travail qui ne cessent d'évoluer.
En cause, les incalculables formations déconnectées des réalités professionnelles. En Paca, 90% des employeurs sont des TPE-PME.
Pour former efficacement du personnel, il faut le faire directement dans ces entreprises, ce qui est loin d'être le cas.
Aussi, nous avons décidé, entre professionnels, devant les organismes de formation, de prendre en charge la formation de nos futurs salariés, pour qu'ils soient précisément adaptés aux besoins du marché.
En partenariat avec l'agence de formation et de conseil en restauration et hôtellerie AFHOR, l'organisme paritaire collecteur agréé de l’hôtellerie, de la restauration et des activités de loisirs FAFIH et Pôle Emploi, nous avons monté une formation au métier de commis de cuisine aboutissant à un certificat de qualification professionnelle.
TourMaG.com - Qui peut prétendre à la formation et en quoi est-elle originale ?
Jean-Pierre Ghiribelli : Pôle Emploi est en charge de la sélection des candidats, une douzaine pour cette première session printanière.
Les critères sont entre autres la motivation, le goût du service, l’acceptation du travail en fin de semaine et les jours fériés, les aptitudes physiques et intellectuelles.
Le métier est difficile et contraignant, mais il existe heureusement des contreparties : pas de chômage, des évolutions professionnelles et la rémunération est intéressante : 1 400 euros nets mensuels pour un commis de cuisine, au démarrage, et jusqu'à 3 500 euros en fin de carrière.
La formation s'adresse à des personnes du métier, issues d'un CFA ou d'une école hôtelière, qui souhaitent se perfectionner, mais également à d'autres personnes en recherche d'un emploi provenant d'autres branches d'activités et qui veulent découvrir le monde de l’hôtellerie-restauration.
Outre-Atlantique, on recrute du personnel au parcours varié, alors pourquoi ne pas tenter la même chose dans notre secteur ?
Autre particularité, la formation est courte et appliquée : les douze candidats suivront avec des formateurs d'organismes de formation, de l'Umih 83 et de l'Afhor, 28,5 jours de cours dans une cuisine d’application spécialement aménagée à l’Auberge de la Tuilière.
Puis, ils bénéficieront de deux semaines d’immersion en entreprise. Chacune a été choisie avec précaution et chaque tuteur en charge d'un stagiaire possède un « permis de former ».
Certains établissements garantissent déjà d'embaucher le futur qualifié qu'ils accueilleront.
Jean-Pierre Ghiribelli : Pôle Emploi est en charge de la sélection des candidats, une douzaine pour cette première session printanière.
Les critères sont entre autres la motivation, le goût du service, l’acceptation du travail en fin de semaine et les jours fériés, les aptitudes physiques et intellectuelles.
Le métier est difficile et contraignant, mais il existe heureusement des contreparties : pas de chômage, des évolutions professionnelles et la rémunération est intéressante : 1 400 euros nets mensuels pour un commis de cuisine, au démarrage, et jusqu'à 3 500 euros en fin de carrière.
La formation s'adresse à des personnes du métier, issues d'un CFA ou d'une école hôtelière, qui souhaitent se perfectionner, mais également à d'autres personnes en recherche d'un emploi provenant d'autres branches d'activités et qui veulent découvrir le monde de l’hôtellerie-restauration.
Outre-Atlantique, on recrute du personnel au parcours varié, alors pourquoi ne pas tenter la même chose dans notre secteur ?
Autre particularité, la formation est courte et appliquée : les douze candidats suivront avec des formateurs d'organismes de formation, de l'Umih 83 et de l'Afhor, 28,5 jours de cours dans une cuisine d’application spécialement aménagée à l’Auberge de la Tuilière.
Puis, ils bénéficieront de deux semaines d’immersion en entreprise. Chacune a été choisie avec précaution et chaque tuteur en charge d'un stagiaire possède un « permis de former ».
Certains établissements garantissent déjà d'embaucher le futur qualifié qu'ils accueilleront.
TourMaG.com - Cette expérience pilote de formation sera-t-elle réitérée ?
Jean-Pierre Ghiribelli : En cas de réussite de la première session « commis de cuisine », nous augmenterons, dans les six prochains mois, le niveau des métiers et nous diversifierons les formations : cuisine, salle, accueil, etc.
Nous élargirons également le périmètre de formation à l'ensemble de la région Paca.
www.umih83.fr/
Jean-Pierre Ghiribelli : En cas de réussite de la première session « commis de cuisine », nous augmenterons, dans les six prochains mois, le niveau des métiers et nous diversifierons les formations : cuisine, salle, accueil, etc.
Nous élargirons également le périmètre de formation à l'ensemble de la région Paca.
www.umih83.fr/